3 février 2025
Le Néo-Memphis joue avec le pixel-art, les textures se marient au flat-design, la photo et l’illustration s’emmêlent… une tendance forte s’affirme dans le branding : le mélange des styles. De tous les styles. La dernière campagne de l’Adie illustre parfaitement cette dynamique en alliant Pop Art et BD, art graphique des années 80 et Street Art pour créer une identité forte, qui percute l’époque et touche ses publics.

Un mélange qui capte l'air du temps
L'une des forces de la campagne signée Ellen Coopers réside dans sa capacité à fusionner des oppositions apparentes pour créer un ensemble impactant, qui dépasse les frontières habituelles des styles pour multiplier les références au lieu de ne capitaliser que sur une ou deux en particulier.

Pour l'Adie, l’impact du branding s’appuie sur l'utilisation de couleurs saturées et de formes typiques du Pop Art mélangées avec des éléments visuels proches de la BD et des cartoons, comme les pièces de monnaie flottantes, la fumée et le personnage en mouvement, l’ensemble dans une mise en situation très urbaine qui fait écho au Street Art, avec un travail typographique et un fond photo qui rappellent le graphisme des années 80…
Souvent utilisées séparément, ces références juxtaposées renforcent le message : l'entrepreneuriat est d’abord un terrain d’idées où il faut oser bousculer les codes. Le mélange des styles devient métaphore visuelle de l’innovation, de la liberté et de l’audace de l’Adie.
Réconcilier culture populaire et contre culture
Au-delà de l’impact, le mélange de styles crée du sens et de l’émotion. Les références au Street Art créent cette dimension de rupture, de rébellion, mais aussi de pertinence dans un monde où réussite et disruption vont de pair. L'influence du Pop Art et des graphistes des années 80, quant à elles, ancrent la campagne dans une esthétique joyeuse, ludique, attractive et positive. Les dimensions rebelles et populaires, qui parlent beaucoup aux jeunes entrepreneurs, s’expriment de concert.

Une réponse visuelle aux attentes de 2025
On voit qu’au-delà des catégories et des standards, les différentes facettes stylistiques de la campagne permettent à l’Adie de refléter toute son époque, avec ses aspirations, son mouvement et son ambition. Démonstration que le mélange des styles est une démarche esthétique autant que stratégique. Et puis, au moment où la croissance est en berne, on a besoin de messages visuels positifs, qui font résonner et raisonner la diversité et qui donnent envie de créer, d’avancer, d’aller plus loin.
C’est ce que fait l’Adie.

La campagne
Pour promouvoir le prêt Jump, une offre de l’Adie destinée à permettre à toutes les personnes éloignées du système bancaire classique de créer et développer leur entreprise, Ellen Coopers a conçu et déployé, en février 2025, une campagne de communication d’envergure nationale. Les visuels mettent en avant la rapidité d’action de l’association, à travers un claim aussi simple qu’impactant : « T’as l’idée, t’as l’Adie ». Il incarne notre conviction et notre défi : tout le monde devrait avoir le droit d’entreprendre.

Le plan média a été pensé pour toucher un public large et diversifié, partout en France : affichage métro, transports (bus, tramway), commerces, DOOH + dispositif digital TikTok, Instagram, Facebook et programmatique.